L’un des facteurs de réussite de la production porcine est l’alimentation pour l’engraissement. Certes, cela nécessite un régime particulier, mais certains facteurs essentiels doivent également être pris en compte.
Ce sont celles qui fournissent de véritables protéines formées par un mélange d’acides aminés. Elles peuvent provenir des sources végétales comme le soja ou encore certains déchets agro-industriels comme les tourteaux d’oléagineux. Les composés protéiques proviennent aussi de certaines matières premières d’origine animale, comme la farine de plumes lyophilisée ou le poisson.
Ils sont fournis par le biais de certaines sources particulières telles que le carbonate de calcium ou la roche phosphatée défluorée. Ils peuvent aussi provenir de prémélanges commerciaux proposés sur le marché en tant qu’aliments pour porcs à l’engrais.
Les composés énergétiques peuvent être classés en trois groupes :
– Les graines ou d’autres organes de la plante qui fournissent de l’énergie grâce aux glucides qu’ils contiennent (amidons et sucres). Parmi eux, vous obtenez des céréales, comme le maïs, le sorgho, le riz et le blé. Les racines et les tubercules, tels que les patates douces et le manioc, et la mélasse obtenue à partir de la canne à sucre sont aussi de véritables sources de glucides.
– L’autre groupe est celui qui fournit les graisses, comme l’huile de palme africaine.
– Le dernier groupe est constitué par leur apport en matières grasses ou en glucides, des résidus agro-industriels : les tourteaux, les noyaux de maïs, le son de blé, le palmiste. Ce dernier est obtenu à partir du palmier africain et du polissage du riz.
Sachez que les coûts d’alimentation représentent plus de 70 % des dépenses d’une unité de production. Utiliser une alimentation adéquate pour assurer l’efficacité des processus biologiques de l’animal et la rentabilité du système est donc essentiel.