Principale cause de mortalité chez le chat, la leucose féline est très répandue et se transmet de chat en chat. Généralement, au bout de deux à trois ans, la plupart des chats virémiques meurent puisque leurs défenses immunitaires s’amenuisent. Faisons le point sur cette maladie.
Le virus de la leucose féline (FeLV) est un rétrovirus, qui provoque généralement un lymphome, une anémie et une immunodépression chez les chats. Cette maladie sévit dans le monde entier, notamment aux Etats-Unis et le Canada. En Europe, la prévalence de l’infection est à environ un pourcent.
Par ailleurs, dans certaines régions, elle atteint parfois les vingt pourcents. Le taux d’infection par le FeLV a en fait régressé considérablement durant ces dernières années. En effet, des nouveaux tests pour diagnostiquer ce virus ont permis l’élaboration de vaccins plus efficaces.
Le FeLV se transmet généralement de chat en chat. La contamination se fait alors par les sécrétions nasales, la salive ou encore le lait lors de l’allaitement. C’est une maladie très contagieuse et extrêmement mortelle. En effet, la gestation provoque une résorption embryonnaire chez les femelles virémiques. À cet effet, les chatons meurent à la naissance ou deviennent virémiques à leur tour et finissent par périr.
Ainsi, chez les chats virémiques, les symptômes les plus fréquents sont l’anémie, et l’immunodépression. Les chats immunodéprimés peuvent par la suite contracter d’autres maladies.
Les symptômes les moins fréquents sont :
• Une maladie à médiation immune, comme la polyarthrite,
• Une inflammation de l’estomac,
• Une dégénération fœtale caractérisée par un avortement,
• Des problèmes neuropathiques tels que la paralysie, la parésie, la mydriase ou encore des miaulements anormaux.
Des soins de grande qualité, accompagnés d’un traitement de soutien par injection de fluide, sont essentiels le plus tôt possible. Afin de prolonger l’espérance de vie de votre chat, l’interféron oméga félin réduit aussi les différents symptômes.
Par ailleurs, l’azidothymidine (AZT) est efficace, sauf que des effets secondaires peuvent apparaître. Un contrôle régulier tous les six mois est alors à prévoir pour les chats infectés par le FeLV, et les animaux infectés doivent impérativement rester à la maison.
En revanche, évitez les corticostéroïdes et les médicaments immunosuppresseurs. D’autre part, le FeLV ne supporte pas le milieu extérieur et s’élimine facilement par des désinfectants comme le savon. Toutefois, le virus peut survivre dans les déjections. Il est donc conseillé de grader une bonne hygiène, et surtout gardez l’animal loin de ses congénères.