Un bon citoyen réagit à la hâte face à un animal sauvage blessé. Mais pour être à l’abri d’éventuelles sanctions, il vaut mieux s’informer sur le code de l’environnement et de le respecter. En effet, il est strictement interdit de capturer un animal protégé chez soi, même si celui-ci est blessé. Un tel geste est considéré comme une infraction.
Si vous êtes un particulier qui souhaite sauver à tout prix la vie d’un animal blessé, vous devez contacter un centre de soins autorisé. Bien évidemment, vous n’aurez pas à parcourir plusieurs kilomètres pour procurer de nouveau le bien-être à l’animal. Il vous est conseillé de vous rendre chez le centre de soin pour animaux le plus proche. Un cabinet vétérinaire le plus proche du lieu de découverte de l’animal sauvage blessé vous ouvre aussi ses portes et s’apprête à apporter les soins nécessaires. A noter que, sur le territoire français, il existe environ 40 centres de soins d’animaux sauvages autorisés. Sauver la vie d’un animal blessé est un bon geste. Toutefois, il requiert le respect de certaines règles. Vous devez aussi suivre certaines étapes pour ne pas enfreindre au code de l’environnement. N’hésitez pas à commencer par vous informer sur les démarches à suivre auprès des directions départementales des services vétérinaires, des directions régionales de l’environnement ou des ONCFS.
Différents des cabinets vétérinaires, les centres de soins pour les animaux sauvages sont des établissements d’élevage fondés dans le but de donner les soins nécessaires aux animaux blessés dans le milieu naturel. Seuls ces centres sont autorisés à détenir un animal blessé pendant les soins. Ces établissements doivent, cependant, disposer d’une autorisation d’ouverture ainsi que d’un certificat d’aptitude. L’objectif des centres de soins doit être de soigner les animaux blessés pour les réinsérer, une fois guéris, dans le milieu naturel.